Collectif Justice et Mémoire pour Jean-Marie Rupp

Pour la vérité et la justice.

Chronologie des Événements Conduisant au Décès de Jean-Marie Rupp

Voici la synthèse chronologique des faits, telle qu'établie par la famille et les experts, depuis l'admission de M. Jean-Marie Rupp jusqu'à son décès.

L'Opération Initiale : HOLEP

Monsieur Jean-Marie Rupp, âgé de 92 ans, est admis pour une intervention chirurgicale de la prostate (HOLEP) le 02 Juin 2025. Il s'agit d'une opération programmée et considérée comme bénigne, pour un patient qui, bien qu'âgé, était décrit comme socialement actif.

Le Conflit Préopératoire sur l'Anesthésie

Avant même l'intervention, un "conflit violent" éclate entre le chirurgien, Dr. Hocine Habchi, et un premier anesthésiste. La cause du litige est l'insistance du Dr. Habchi à utiliser de l'Étomidate, un produit anesthésiant controversé et connu pour ses risques élevés. La réglementation française officielle stipule pourtant : "Une administration répétée ou une perfusion continue d’étomidate peut entraîner une suppression prolongée du cortisol et de l’aldostérone endogènes et doit donc être évitée." Or, l'anesthésie subie par M. Rupp a duré deux heures sous perfusion continue d'Étomidate. Face à ce choix qu'il jugeait dangereux et contraire aux bonnes pratiques, le premier anesthésiste a refusé catégoriquement de participer à l'opération.

L'Intervention et l'Effondrement (J+1)

L'opération est finalement réalisée le 6 Juin 2025, avec l'utilisation de l'Étomidate, administré par un autre anesthésiste. Immédiatement après la chirurgie, à J+1, M. Rupp s'effondre. Il présente des complications graves et immédiates, notamment une hyponatrémie (chute du taux de sodium) sévère, un effet secondaire direct et documenté de l'insuffisance surrénalienne aiguë provoquée par l'Étomidate. Son état se dégrade de manière catastrophique.

La Crise du Valium et la Sédation Chimique

Plutôt que de diagnostiquer et de traiter ces complications (par exemple, par un test de cortisol et l'administration d'hydrocortisone), ce qui aurait mis en lumière l'erreur médicale initiale, une stratégie de dissimulation est suspectée. Une sédation chimique lourde est alors administrée à M. Rupp, incluant, selon la famille, du Valium (Diazépam) mais aussi des antipsychotiques, le tout sans consentement. L'état de M. Rupp à J+1 était si dramatique qu'il a nécessité l'intervention de "tout le personnel des autres étages" pendant deux heures pour gérer un seul patient de 92 ans. Malgré cette situation de crise évidente, les médecins ferment les yeux et poursuivent la sédation, le plongeant dans un état d'inconscience, masquant les symptômes neurologiques de l'hyponatrémie et l'empêchant de communiquer sa détresse.

L'Isolement, le Refus de Soins et la Violation des Droits

Dans les semaines qui suivent, M. Rupp est envoyé sans son constentement a La Charité (Saint-Etienne) et maintenu dans cet état de défaillance systémique. Il est physiquement et délibérément isolé et confiné dans sa chambre comme un prisonnier sans aucun droits. Un faux pronostic terminal est communiqué, le décrivant comme étant en fin de vie naturelle. L'équipe médicale refuse d'effectuer les tests diagnostiques simples qui auraient confirmé l'empoisonnement iatrogène à l'Étomidate. Les traitements potentiellement vitaux, comme la correction de l'hyponatrémie ou l'administration d'hydrocortisone, lui sont activement refusés. L'ensemble de ces actions constitue une violation manifeste de ses droits fondamentaux en tant que patient, notamment le droit au consentement éclairé et le droit de recevoir des soins appropriés.

La Chute et le Décès

Maintenu dans cet état de faiblesse extrême, sous sédation et en défaillance systémique non traitée, M. Jean-Marie Rupp décède le 1er octobre 2025. Il serait mort d'un arrêt cardiaque consécutif à une chute, bien que les circonstances exactes de cet événement restent inconnues. Il est à noter que son décès survient quelques jours apres une plainte deposee pour tentative d'homicide par omission de soins, alors que son pronostic vital n'était pas engagé, et à la veille de son transfert programmé vers un service spécialisé à Lyon pour y recevoir enfin une thérapie surrénalienne adaptée. Pour le collectif et la famille, la "chute" n'est pas un accident malheureux, mais - au minimum - la conséquence inéluctable et provoquée de l'état dans lequel M. Rupp était délibérément maintenu pour dissimuler l'erreur médicale initiale.

Contradictions et Autopsie Suspecte

Suite au décès, des déclarations contradictoires émanent du personnel du CHU : selon les médecins, la mort serait due tantôt à une chute, tantôt à un empoisonnement, tantôt à des causes naturelles. Face à ces incohérences et à la pression de la famille, le Procureur de la République consent à une autopsie. Cependant, malgré les demandes légales répétées de la famille pour qu'elle soit réalisée par un institut médico-légal indépendant (Lyon, Paris ou Marseille), l'autopsie est confiée... au même CHU où M. Rupp est décédé et qui est partie prenante puisque accusé par la plainte pour homicide par omission de soins, rendant la situation et les résultats encore plus suspects aux yeux de la famille. Une contre-expertise a depuis été formellement demandée et une pétition est en cours a ce sujet pour une autopsie indépendante.